Quelques photos du jardin d’agrément

Suite à la parution de l’article « Small is beautiful » du Hors série n°34 du magazine « les 4 Saisons », voici un petit reportage photo du jardin ornemental et du potager.
Entrons par la zone technique, vue d’ensemble du jardin ornemental.

La haie d’osier vivant et le poulailler.
Derrière la haie d’osier, on aperçoit, le pommier plein champ, les petits fruits rouge, l’aspergeraie et les silos à déchets verts, le tas de bois est plus à gauche et n’est pas visible.

La terrasse ronde.
On désherbe les joints de façon sélective, on y laisse les violettes qui commencent à bien les coloniser. En projet, mise en place d’un récupérateur d’eau supplémentaire le long du mur de la maison à droite de la pergola. (On a fait inverser la pente d’une gouttière pour pouvoir l’alimenter)

Sous le rosier de droite dans la plate bande en croissant, une orchidée terrestre qui nous offre cette année deux hampes florales, bien cachées dans les myosotis.

Les fruitiers en espalier à droite de la terrasse ronde, à leur pied de l’ail éléphant et des fraisiers.
On récolte aussi au jardin ornemental, et pas que des fruits ! Et Max le coq, a décidé de jouer les vedettes aujourd’hui, il me suit durant mon reportage photo ! Les poules, elles vaquent à leurs occupations habituelles.

Suite de la promenade vers le petit bassin, le muguet montre déjà ses fleurs et continue sa colonisation en direction de la rhubarbe.

Puis le petit bassin où je viens de réinstaller la gargouille alimentée par le panneau solaire.
Derrière l’amphore, une fougère arborescente.

En se dirigeant vers le potager, la bordure avec ses hortensias, camélia, weigelia, piéris et rosiers. Et toujours Max, la vedette du jour !

En arrivant au potager, petit retour en arrière pour admire la même bordure sous un autre angle. Et Max toujours, décidément aujourd’hui il aime bien se faire photographier…

Vue du jardin du coin de la terrasse rectangulaire près du salon.

Gros plan sur l’azalée et la cérinthe qu’il a fallu soutenir avec des fer à béton et des sandows..

Et on arrive au potager.
Au premier plan le grillage maintenu par des fers à béton, pour empêcher les poules d’accéder au potager et qu’on enlève à l’automne où elles peuvent y avoir accès.
On pensait que les tuteurs suffiraient à protéger les pois des moineaux, mais cela n’a pas été suffisant, ils ont commencé à grignoter les jeunes pousses, d’où les filets de protection.
Les choux en fleurs à droite, sont là uniquement pour nourrir les abeilles.
Les échalotes, cèbes de Lézignan, petits pois poussent bien, les pommes de terre sont sorties de terre, Les fèves fleurissent, les bettes et la tétragone foisonnent. Le brocolis perpétuel sur le mur au fond à droite nous donnent quelques florettes. Les dernier poireaux restent en place pour la graine.

Plantation de pommes de terre et semis de petits pois.

La météo s’améliore un peu. On peut continuer les semis et plantations.
La météo nous a paru exécrable avec raison, nous avons eu le mois de février le plus terne depuis 1995 et une pluviométrie de 50% au dessus de la moyenne durant ce mois.
Cependant, nos dates de semis et plantations sont à peu près les mêmes chaque année.
Nous avons décidé de changer notre manière de planter les pommes de terre.
Les années passées, nous les plantions en faisant des trous pour chaque pommes de terre, cette année, nous choisi de faire une tranchée.

Plantation de pommes de terre, variété Dolwen une variété précoce créée en Bretagne

Il reste encore à faire le semis de poireaux, avec nos propres graines.

L’article sur notre jardin est paru dans le dernier numéro Hors série des Saisons, un article de 5 pages avec photos et une aquarelle représentant le jardin.

Il s’intitule « Small is beautiful ».

Les premiers travaux de l’année au jardin.

Un début de saison très humide, beaucoup de pluie et de vent, difficile de travailler au jardin avec une telle météo.
Quelques rares éclaircies en Janvier et Février ont permis d’avancer au jardin ornemental, en particulier sur les tailles de fruitiers, de rosiers et de la haie d’osier vivant.
Taille du rosier grimpant « Mme Alfred Carrière ».

Tailles de rosiers buisson.

Tailles des fruitiers.

Arrachage de la petite haie de buis qui séparait le potager du jardin ornemental.
Il était dévoré par la pyrale du buis, certains entièrement, d’autres moins, mais comme il n’y a pas de remède, on a préféré s’en débarrasser.

La terre au potager est bien grumeleuse aussi, se réssuie-t-elle bien et peu de travail du sol est nécessaire. La plupart du temps seul un léger coup de griffe est nécessaire.
Plantation des oignons patates ou échalotes du Nord.

Plantation des cèbes de Lézignan.

Préparation de la planche pour le semis de petits pois.
Seul un petit coup de griffe sera nécessaire là aussi.

Semis de petits pois.
L’an dernier, le semis de petits pois a été tellement perturbé par las galeries de taupes que nous avons décidé de changer de technique de semis : à la place du semis en poquets, nous allons semer en ligne avec abondance !

Aussitôt les graines recouvertes, on plantes des branches de noisetiers qui serviront de tuteurs.

Tout à fait à gauche, on voit les fèves qui ont été semées en Novembre.
Le potager a été en accès libre aux poules pendant tout l’hiver, maintenant que nous avons recommencé semis et plantations, nous avons mis en place un grillage qui leur empêche totalement l’accès.
Prochaine intervention au potager, la plantation des pommes de terre.

Semis de fèves

Sur la première moitié de la planche 1, à gauche sur la photo, nous avons des panais semés au printemps dernier que nous récoltons au fur et à mesure des besoins.
De part et d’autre de cette rangée centrale de panais, nous allons semer des fèves pour le printemps prochain.
Nous avons réussi à nous procurer des graines de fèves Sutton, une variété Anglaise naine adaptée aux petits jardins très exposés au vent.
Nous commençons par désherber cette partie.

Puis nous y passons un coup de fourche bêche pour aérer la terre. L’espace est trop étroit pour utiliser la grelinette sans endommager les panais.

Et enfin un coup de griffe pour casser les mottes.

La terre est prête pour le semis que nous faisons en poquets de 6 graines espacés de 40 cm.

Comme nous laissons les poules accéder au potager en espérant qu’elle nous débarrassent de pas mal de pestes, nous allons entourer le semis de filets afin qu’elles ne le perturbent.

On pose des fers à bétons le long de la planche à protéger et on fixe le filets avec des épingles à linge.
Les oiseaux du ciel y auront accès et il nous sera facile d’y accéder pour les prochaines récoltes de panais.

Le bas du filet est maintenu avec des planches.
Et les poules ont accès à tout le reste du potager qui ne craint pas leur grattage.
Le paillage d’hiver est recouvert d’un grillage à grosses mailles fixé avec des fers à béton, les poules et les oiseaux peuvent y accéder et manger quelques bestioles, mais ils ne peuvent pas éparpiller le paillage.

Paillage d’hiver

La tempête Ciaran a aplati les légumes au potager, cassé la structure à tomates, haché les feuilles des plants de courgettes.
Peu de dégâts finalement, les tomates et les courgettes avaient fini de produire et les autres légumes s’en remettrons.
Rien de cassé dans le jardin ornemental à part une treille à rosier, et la maison a bien tenu le coup, pas de coupure d’eau ni d’électricité dans notre quartier alors que des dégâts importants sont à déplorer dans notre commune et le reste de la Bretagne.
Le beau temps revenu, on saisi l’occasion pour préparer le jardin à l’hiver.
Il est un peu trop tard pour semer de l’engrais vert sur la planche tomates-courgettes, on va la pailler pour l’automne et l’hiver.
Ce paillage protégera le sol et le nourrira jusqu’au moment où il sera temps d’y planter les pommes de terre hâtives.
La structure à tomates est démontée, les plants de tomates et courgettes sont mis de côté sur une bâche.

Le grillage de séparation entre le potager et le jardin ornemental est enlevé. Les poules s’empressent d’accéder au potager. Elles n’y avaient plus accès depuis un bon moment et nous avons eu pas mal d’infestations de divers prédateurs de légumes aussi nous espérons qu’elle vont nous débarrasser de beaucoup de leurs larves durant tout l’automne et l’hiver.

La planche est ensuite désherbée.
Les adventices sont aussi mises de côté, elles retournerons sur la paillage.

Puis on y passe un coup de grelinette, la terre est bien grumeleuse, ce n’était peut-être pas utile, à part pour déloger des larves indésirables qui feront la joie des poules.

Ensuite, on va y ajouter le contenu du silo à compost, mûr ou pas mûr (mieux), tout finira de composter en surface.

Le compost est bien réparti sur toute la surface de la planche à l’aide de la griffe.

Il y aura quelques victimes, les poules vont aussi se régaler des eisenia fetida, les vers de compost .
On va maintenant ajouter tous les végétaux qu’il y avait précédemment sur la planche, les tomates à l’emplacement des courgettes et vise versa ainsi que les adventices.

Puis on va recouvrir le tout avec des déchets verts du jardin ornemental qui avaient commencé à composter en tas. Rien ne va en déchetterie, tout est recyclé au jardin.

Et pour finir, on va y étaler un grillage pour que les poules n’éparpillent pas ce paillage. Elles auront accès au potager maintenant et on protégera au besoin certaines planches avec des filets.

Et voilà le potager pour le reste de l’automne et l’hiver. Trois planches sur quatre sont en production.
De gauche à droite :
– Les panais, bettes et betteraves rouge.
– le paillage d’hiver.
– Les poireaux et carottes.
– Les choux d’hiver, navets et radis d’hiver, les choux de printemps et la mâche.

Des dégâts importants au jardin cette année

Nous avons des hôtes indésirables cette année au jardin !

Tout d’abord, une taupe . Elle s’est installée au potager, a fait de nombreuses galeries et a perturbé les semis et plants potagers.
Les galeries sont comblées avec un fer à béton, mais il fallu y passer tous les jours, aussitôt détruites, aussitôt reconstruite. La récolte de petits pois a été désastreuse car nous n’avions pas encore pensé à perturber les galeries.
Maintenant, elle étendu son activité au jardin ornemental dans la pelouse où nous observons de nombreuses taupinières que nous étalons au fur et à mesure. Un vrai désastre !
Voir la photo, ci-dessous, toutes les tâches marron dans la pelouse sont des taupinières étalées, il reste encore quelques unes à haut à gauche et à droite que vont être étalées sans tarder.

Puis, toujours au jardin ornemental, nous avons détecté la présence de la pyrale du buis (Cydalima perspectalis).
Elle est arrivée à la pointe Ouest de la Bretagne.
Nous pensions, à tort, que nous en étions préservé !
Il s’agit de la chenille d’un papillon nocturne qui fait d’énorme dégâts sur les buis.

Voici, l’un des buis attaqué par la chenille.
Nous avons remarqué une migration des chenilles sur le pignon du voisin, elles sont montées jusqu’au toit, où elles ont eu l’air de se fixer sous le rebord des ardoises.
Les buis ont eu l’air de reprendre un peu vie, mais pas pour longtemps.
Nous allons nous débarrasser de tous les buis.
A la place, nous planterons une bordure de thym le long de la terrasse, pour en adoucir les lignes.

Et pour finir, un attaque en règle des choux, radis d’hiver et navets par une chenille noire que nous n’avions encore jamais vue, attaque bien plus importante qu’avec la piéride ou la noctuelle.
Il s’agit de la tenthrède de la rave (Athalia rosae), qui est en fait une fausse chenille, elle donne naissance à un petit insecte.

Elle fait des dégâts considérables et comme la pyrale, n’a pas beaucoup de prédateurs.
Il est donc très difficile de s’en débarrasser.
Aspect des brassicacées, en haut, les navets, rangée du milieu, les choux tronchuda, en bas les radis Red Meat.

A côté des choux, nous avons quelques plants de Molène qui attendaient d’être transplantés. Ils ont subit le même sort. Je pense les détruire car ils risqueraient de contaminer le jardin auquel ces plants sont destinés.

Et voilà une saison bien difficile …

Le nouvel aspect du potager.

Nos voisins ont construit une terrasse surélevée en mitoyenneté. Rehausser le mur de séparation devenait indispensable, mais pas avec une palissade en bois de 2m de haut comme ce qui était prévu.
Nous avons fait poser des plaques de verre dépoli sur le muret existant pour préserver au mieux l’ensoleillement du potager et la hauteur est suffisante.

Dernière récolte de haricots verts, repiquage de choux de printemps et semis de mâche

Le potager à la mi Septembre.

A droite, le second semis de haricots verts, ils sont en fin de production.
On va couper les plants à la base pour libérer la planche.

On fait la dernière récolte au garage où les plants ont été stockés avant broyage.

Dans la moitié de planche ainsi libérée, on va planter les choux de printemps en ligne centrale.

Les choux sont plantés dans un sillon qui sera rebouché quand les plants auront grandi.

De part et d’autre de la rangée de choux, on sème à la volée de la mâche, puis on tasse la terre à l’aide du dos d’un râteau.

Le broyat des plants de haricots est ajouté autour des plants de choux en paillage.
Et maintenant, on attend la pluie pour faire pousser ces nouvelles plantations et elle est attendue pour ce week end… A voir !

Semis de radis d’hiver, de navet, repiquage de choux d’hiver

Le premier semis de haricots a fini de produire, les plants sont coupés à la base, broyés et mis de côté pour un paillage.
La planche est préparée pour les semis et repiquage.
La ligne médiane sera occupée par les choux d »hiver ( Choux Tronchuda à effeuiller)

Au premier plan, on voit le second semis de haricots verts en fleurs, il ne va pas tarder à produire.

De part et d’autre de cette ligne de choux, on va semer des radis d’hiver ( Radis Red Meat) et des navets ( Rave d’Auvergne).
Deux sillons sont tracés et leur fond généreusement arrosé.

Puis on procède au semis.

Les sillons sont refermés à l’aide du dos d’un râteau.

Aspect du potager à la mi-Août.

Nous avons pas mal de soucis avec une taupe et aussi un campagnol : Le sol est truffé de galeries et les plants ont du mal à prospérer.
Malgré un travail de rebouchage quotidien des galeries à l’aide d’un fer à béton, elles se reconstituent aussitôt !
Par contre, nous n’avons pas de problème de sécheresse depuis le début de Juillet, nous n’avons pas un temps pour la plage , mais pas de problème d’arrosage . Et si nous n’avions pas d’occupations souterraines, le potager serait bien plus luxuriant !

Récolte des oignons, échalotes, semis de bettes et betteraves rouges.

Récoltes des oignons patates ou échalotes du nord, et échalotes.

Elles sont mises à sécher sur la terrasse rondes pendant quelques jours.

Après la récolte des oignons et échalotes, la terre est préparée pour un semis de bettes et de betteraves rouges.
Les lignes de semis sont faites à l’aide du râteau, le fond du sillon est bien arrosé.

Semis de bettes en ligne centrale.
Les betteraves sont semées de part et d’autre de la ligne centrale.

Les lignes de semis sont recouvertes de terre à l’aide du dos du râteau et légèrement tassées au râteau.

Quelques recettes très simples avec nos légumes.
Salade de tomates avec huile d’olive, vinaigre de Xérez, cèbe de Lézignan et basilic tout frais du jardin.

Haricots verts mimosas.
Haricots verts cuit à la vapeur al dente, revenus dans une poêle avec de l’huile d’olive, de la cèbes de Lézignan.
Juste au moment de servir, ajouter un œuf dur râpé ( de nos poules).

Courgettes sautée à l’huile d’olive al dente, au moment de servir ajouter de l’ail écrasé et un peu de ciboulette ciselée.

Légumes tout frais du jardin, cuisine très simple, délicieux !

Plantation des poireaux, semis de carottes et premières récoltes de légumes d’été.

Sur la planche 3, après la récolte de pommes de terre, nous allons planter les poireaux et semer les carottes pour l’hiver.
Le semis de poireaux avait été fait sur la planche 1 à la mi Mars. Ils ont atteint une taille correcte pour être repiqués.

Après avoir récolté les petits plants de poireaux, il faut les « habiller », c’est à dire raccourcir les racines et les feuilles.

Nous plantons les poireaux tous les 10 cm sur des lignes perpendiculaires à la planche, espacées de 60 cm, ce qui laissera de la place pour intercaler le semis de carotte entre les lignes de poireaux..

Arrosage généreux des poireaux.

Au milieu de 2 lignes de poireaux, on définit une ligne pour le semis de carottes. Le fond de la ligne est arrosé également, avant le semis.

Puis chaque ligne de semis est légèrement recouverte de terre à l’aide du râteau.

Et enfin le semis est légèrement tassé à l’aide du dos du râteau.

Et maintenant, les première récoltes de légumes d’été.
Récolte de haricots verts du premier semis.

Récolte de tomates.

Récolte de cèbes de Lézignan.

Récolte de courgettes.

De quoi préparer de bonne recettes avec nos légumes : salade de pommes de terre nouvelles, haricots verts et cèbe de Lézignan, un délice !

Une autre fois, ça sera salade de tomates et courgettes sautées à l’huile d’olive et à l’ail, yummie !…